[PC] Découverte – Nihilumbra




Intéressons nous aujourd’hui un petit jeu Indé’ sortit du studio espagnol BeautiFun Games, Nihilumbra.




Nihilumbra fait partit de la nouvelle lignée de jeux indé’ en 2D misant sur des graphismes simple, colorés et de nouvelles façons appréhender le jeu vidéo.
L’histoire a une touche d’originalité, mais sans plus. Nous commençons simple morceau du « vide » voulant s’échapper. Et sur un fond « philosophique » nous apprenons à vivre au fils des niveaux de plus en plus chaud, de plus en plus humain.

Le tout est rythmé par un narrateur qui nous suit tout au long de l’aventure. La voix-off est de bonne qualité, et participe à l’ambiance du jeu. C’est pas THE scénario de l’année mais l’effet fonctionne, et c’est le principal après tout !

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Attardons nous sur les graphismes, ils le méritent bien. Le jeu nous propose d’évoluer dans un univers de « tableaux » peints à la main, ce qui renforce le coté poétique de l’aventure.
Chaque monde a sa propre ambiance, et les décors sont toujours à la fois épurée et chargé d’émotions. Néanmoins il est fort dommage que cette ambiance et cette excellence soit gâché par certaines textures bien « cheap »…


Ce genre d’objet gâche tout le boulot fait sur les décors…dommage!!!
 

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A mis chemin entre un jeu de Plateforme simple et d’un Puzle-Game le jeu nous promet quelques surprise. Et ça fonctionne bien.
Le principe ce maîtrise rapidement et les longues phases d’apprentissages nous rendent la tâche simple. Nous allons utiliser différentes « couleurs » ayant chacune une action sur l’environnement et sur notre personnage. A l’instar d’un Portal 2, on retrouve une « couleur » pour rebondir, une couleur pour glisser rapidement et bien d’autres encore.

Grâce à ces couleurs nous allons pouvoir nous frayer un chemin entre les ennemis et franchir les pièges que nous le décors nous tends à chaque instant.


5 couleurs aux actions différentes nous aiderons à finir le jeu.



Voici donc les différentes couleurs que nous découvrons au fil du jeu:

Le bleu nous permet de geler le sol.

Le personnage avance plus vite et peut sauter plus loin.

Il nous permet aussi de bouger des objets trop lourds, ainsi que des ennemis.
 
 

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Le vert rend la surface rebondissante.

Il permet de faire rebondir les tirs, les objets et les ennemis.

Plus le personnage saute haut plus le sol nous fait rebondir haut.
 
 

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Le marron rend le sol collant.

Ce qui permet de ne pas faire de bruit en marchant.

De faire adhérer le personnage aux parois.

Coller des ennemis et bien d’autre chose encore…

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Le rouge place de la lave sur le sol.

Très pratique pour tuer les ennemis. Seul vrai « arme » du jeu.

Le rouge déclenche aussi quelques actions.

 

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Le jaune permet de faire la liaison électrique entre des appareils.

Il ne sert que dans la ville en mode histoire.
 
 

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Le jeu entier se base donc sur ce système d’actions des couleurs. Mais c’est aussi par là que le jeu déçois.  Le changement de couleur se fait en cliquant en haut à droite de l’écran et en cliquant sur la couleur choisie. L’ergonomie un peu lourde de l’interface pousse le jeu à ne pas nous proposer des actions qui demandent de la rapidité. C’est dommage de ne pas pouvoir « binder » les couleurs pour un « switch » plus rapide.

Cette lenteur du jeu nous permet de ne presque jamais nous sentir en danger même dans les courses poursuites terminant chaque tableau.
On sent bien les origine « tactile » du jeu. Car oui le jeu est d’abord sortit sur Ipad en 2012 avant d’arriver sur Steam un an plus tard. C’est dommage, on aurait aimé plus d’interactions rapides entre les couleurs.

Parlons justement des phases de « poursuite » avec un scrolling automatique qui révèle un autre problème du jeu. Un problème qu’on rencontre sur bon nombre de jeux toutes époques confondues. Lors des ces niveaux on se retrouve à avoir les trois quarts de l’écran inutilisés. Ce qui fait qu’on passe plus de temps à attendre qu’à déjouer les pièges. Au final c’est très rare que le scrolling nous coince, malgré quelques subtilités. C’est dommage, ça rend ces niveaux au mieux anecdotiques, au pire ennuyeux.


On passe notre temps à attendre que ça avance.



Ce manque de difficultés est d’ailleurs ressenti pendant tout le mode histoire. Finalement on a toujours beaucoup de temps pour réfléchir et c’est bien rare que le jeu arrive à nous tenir tête bien longtemps.

Mais les développeurs nous propose une petite surprise à la fin. Un deuxième niveau de difficulté est disponible une fois l’histoire terminée. Et là c’est plus la même musique. On passe d’un jeu pour « mère de famille » à un jeu pour « gamer » chevronné. Et c’est ici qu’on découvre le dernier problème de ce jeu.

Une fois fini tranquillement l’histoire nous sommes lancé sans préambule dans un jeu qui n’a plus rien à voir. Sans transitions, nous rentrons dans un vortex de saloperies vicieuses. Et c’est une faute à mon sens. Un jeu se doit de proposer une difficulté graduelle et bien dosée, c’est un carton rouge pour Nihilumbra !

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Citation :

 Bonus: Au fil du jeu nous débloquons des éléments de la galerie. On y trouves différents « artworks » du développement du jeu, des recherches sur le bestiaire du jeu et bien plus encore… D’ailleurs je trouve certains projets non retenus plus jolis que leurs versions finales.
C’est sympa et ça apporte un petit plus au jeu

Artwork sur le personnage.

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Salut AMG

Superbe test !!

Je n'ai jamais autant lu de test de jeu que depuis ces derniers jours car ils sont tous clair , net et concis.

Et encore une fois on me donne envie de tester un jeu que je connaissais pas

Merci.

Ce jeu n'est pas génialissime, mais quand on le trouve pour une poignée de cacahuètes il peut tout à fait divertir quelques heures agréablement.
Mais c'est vraiment pas LA découverte du mois